On peut faire croire beaucoup de chose à un enfant. La dpj est loin aussi de donner du secours au parent en difficulté, en
ce moment je vis sous le doute de mes responsabilités envers elle, heureusement pour moi, ma famille me supporte et
m'encourage du mieux qu'ils le peuvent.
Première chose qu'ils ont fait pour moi, c'est de prendre ma fille au lieu d'une famille d'accueil;
Deuxièmement ils ont obéi à la travailleuse social de la dpj, en me donnant du temps avec mon enfant;
Troisièmement ils veulent par dessus tout que je sois sa mère.
On naît pas mère, on le devient. C'est vrai que tout notre enfance fait de nous l'adulte que nous sommes.
Nos parents n'avaient pas tous les outils et il nous donnait l'amour qu'il avait reçu. Dans certains cas les
parents ont failli à leur tâche, dans d'autre cas comme le miens il ne savait pas du tout que quelque chose
clochait, car j'aillais plutôt bien à l'école et je ne parlais pas de mes difficultés, je voulais tout faire toute seule.
Aujourd'hui, je voulais cette enfant, je l'aimais dans mon ventre, mais j'avais peur... J'avais besoin d'aide.
Et l'aide que j'ai reçu ne m'a pas plus, l'aide de la dpj est comme une extraction d'un membre vital.
Puis on te met face à toi-même, tu te sens coupable, tu te reproches, tu t'en veux, ce que j'ai eu le plus peur
est de vouloir me suicider. Mais j'en remercie Dieu, j'ai passé outre pour pouvoir être forte pour mon enfant.
On dit que l'amour d'une mère pourrait franchir les océans et bien j'aimerais de tout mon cœur l'aimer
comme elle le mérite, car cet enfant est la plus belle chose que j'ai au monde.